
Avant d’être maman, j’avais des grands principes d’éducation tu sais, les fameuuuuuux « moi mon enfant… »
J’ai reçu une éducation très trop stricte et par conséquent, j’ai acquis un certain nombre de principes de base que j’ai reproduit allègrement sur mon premier bébé, ma Élyne… « Un enfant doit faire ceci, il doit faire cela » … Et même si au final ma fille est une enfant adorable, polie, gentille, je me rend compte, avec le recul que ce n’est peut être pas la bonne façon de faire…
Toi, tu te ramollies du genou, tu vieillis ma grande !
Peut être… Ou pas ! J’ai tenu bon dans mes principes avec mon second, mon Antoine, même si avec ses soucis de santé j’ai commencé à devenir un peu plus souple… J’ai alors été allègrement accusée de faire du favoritisme entre mes enfants (et ça, pour une maman comme moi, c’est une des pires accusations…).
Plus le temps avançait, plus je me suis rendu compte d’une effroyable vérité : on leur en demande toujours plus ! Et c’est triste de se rendre compte qu’on est capable de les trouver infernaux alors qu’ils ne font pas la moitié ou même le quart des bêtises des autres enfants de leurs âges qui nous entourent… Je trouve de l’insolence dans un rien du discours de ma fille, à l’heure où les enfants de mes amies les envoient littéralement chier avec des propos clairement insultants… Bref, je suis une maman trop stricte.
Le constat étant fait, je ne peux décemment pas rester comme ça il faut faire quelque chose, pour eux, ils ne méritent pas ça.
Avec l’arrivée du troisième, j’ai commencé à me renseigner sur cette parentalité 2.0 et autres éducations positives bienveillantes que je voyais fleurir de partout sur les réseaux (passion internet me voilaaaaaa)… J’ai fait le tri sur ce qui ne pouvais vraiment pas coller avec mes principes (bah oui, il faut quand même pas abuser, je ne peux pas non plus totalement changer…) Et finalement, j’ai décidé de repenser mon éducation.
Alors, il est certain de non, l’éducation du troisième enfant n’est pas la même que celle du premier, mais en y repensant bien, c’est tout a fait normal! J’apprends a être maman avec mes enfants, je fais des erreurs souvent, mais j’ai la force de me remettre en question ce qui n’est pas une évidence pour tout le monde et de chercher toujours à être une meilleure maman pour eux ❤️
Tu sais quoi ? J’ai les larmes aux yeux en lisant ton article car j’ai l’impression de me lire ! Comme toi, je suis (je fus??) une maman stricte, pleine de principes éducatifs et comme toi, au fur et à mesure des naissances, je me remets en cause et je « lâche du lest « . Et comme toi j’ai souvent le droit à un « Ah mais tu fais du favoritisme » encore plus culpabilisant pour le coeur d’une maman qui tente de faire au mieux pour ses enfants (et non pas de se rendre esclave de leurs caprices et volontés !) Mais bon, nous sommes avant tout humaines et le propre de l’homme est le raisonnement et le fait d’apprendre de ses erreurs et d’évoluer, non? On ne naît pas maman, on le devient et on apprend, on prend en expérience et on s’améliore. L’essentiel étant l’amour inconditionnel qu’on porte à TOUS nos enfants qu’il soit le premier ou le quinzième de la fratrie. Merci pour cet article sans filtre et sans paillettes !
Nour Sabah alias marmani94 ( schizophrène ou agent secret aux multiples identités, tu choisis 😂)
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Exactement, je vois que nous nous comprenons parfaitement ! C’est terrible d’être accusée de favoritisme alors que nous cherchons juste à nous améliorer dans notre rôle de mère…
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Oui c’est un crève coeur surtout quand ça vient des personnes qui nous sont les plus proches (mes frangins par exemple…) mais bon la remise en question est une forme d’intelligence donc pas de regrets !
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Tu sais ce que tu vaux 😘
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